Tu veux retrouver la joie de vivre, et franchement, c’est bien normal.
Quand on traverse une dépression, on a l’impression que tout est à l’arrêt : les envies, les rires, les couleurs… Même respirer peut sembler trop🤦🏾♀️. Alors oui, forcément, tu rêves de ressentir à nouveau cette petite étincelle à l’intérieur 🔥. Celle qui donne envie de se lever, d’aimer, de créer, de goûter la vie.
Mais attention : vouloir retrouver la joie de vivre trop vite, ou à tout prix, peut te mettre encore plus de pression… et paradoxalement, t’éloigner encore plus du mieux-être.
👉 Et ça, je le dis sans jugement. Juste avec un peu de recul, et beaucoup de tendresse. Parce que je suis personnellement passée par là.
Car oui, chercher la joie, c’est légitime. Mais la chercher de façon obsessionnelle, ou en pensant que c’est le seul signe de guérison… c’est risqué. Tu risques de t’épuiser, de te sentir nul.le de ne pas y arriver, et de renforcer ton sentiment d’échec 😔.
Heureusement, il existe une autre voie. Une voie plus douce, plus réaliste. Une façon de créer, petit à petit, un terrain fertile pour que la joie puisse revenir… à son rythme.
🌿 Dans cet épisode de podcast, je vais t’aider à faire la paix avec ce besoin de joie, sans te perdre en chemin.
Je vais te montrer comment retrouver la joie de vivre sainement et sans t’écraser sous l’injonction d’aller bien. Et comment parfois, c’est en arrêtant de courir après la joie qu’on commence enfin… à la ressentir.
Prêt.e à changer de regard ? 💛
Tu veux retrouver la joie de vivre? Commence par arrêter de la chercher à tout prix
Alors, tu veux retrouver la joie de vivre et tu la veux maintenant. C’est compréhensible. Quand on est en dépression, on a l’impression d’avoir tout perdu : la motivation, l’élan, les sourires, les projets, les saveurs… Bref, tout ce qui faisait que la vie en valait un peu la peine.
Alors tu te dis : « Il faut que je retrouve cette joie. C’est urgent. C’est la preuve que je vais mieux. »
Mais justement… c’est ce « il faut » qui te met en danger.
Parce que chercher la joie de vivre comme on cherche une solution miracle, c’est se rajouter une pression énorme. Une pression que ton corps et ton cœur, déjà fatigués, ne peuvent pas porter.
👉 En vérité, plus tu te dis « je dois aller mieux », plus tu renforces l’idée que tu es en échec tant que tu ne ressens pas de joie. Et c’est injuste pour toi.
Alors que se dire :
🧘♀️ « Je fais ce que je peux aujourd’hui. Et si la joie ne vient pas, c’est OK. Je vis quand même. »
… c’est un vrai acte d’amour envers toi-même.
🔁 Ce n’est pas une invitation à renoncer à la joie. C’est un appel à changer la façon dont tu la cherches. Car non, tu ne peux pas forcer une émotion. Mais tu peux préparer le terrain pour qu’elle puisse un jour revenir.
💡 Concrètement ? Commence par observer ton discours intérieur. Si tu te juges sans cesse pour « ne pas ressentir », essaie de te parler comme tu parlerais à un ami : avec patience, tendresse, et sans attendre qu’il aille bien pour le soutenir.
Et surtout, rappelle-toi ceci :
➡️ Ce n’est pas ta faute si la joie tarde à revenir.
➡️ Ce n’est pas un manque de volonté.
➡️ C’est juste que tu es en train de te réparer.
Les pièges de la recherche toxique de la joie
Tu veux retrouver la joie de vivre, et au fond de toi, tu espères que ce sera rapide👟. Qu’il suffira de faire quelques efforts, de suivre une routine, ou de retrouver tes anciens repères pour que la lumière revienne.
Mais attention ⚠️ : il existe des pièges insidieux dans cette quête. Des façons de chercher la joie qui, au lieu de t’aider, t’enfoncent un peu plus.😅
1. Se comparer aux autres
D’abord, il y a le piège de la comparaison permanente😎. Ensuite, tu regardes les autres autour de toi, sur les réseaux ou dans ton entourage. Ils ont l’air heureux, actifs, pleins d’énergie. Ils rient, ils sortent, ils « profitent de la vie ».
Et toi ? Tu ne ressens rien. Tu te demandes ce qui cloche chez toi.
👉 Mais ce que tu oublies, c’est que tu ne vois que la surface. Ainsi, leur joie apparente ne dit rien de ce qu’ils traversent. Et surtout, tu n’as pas à être au même rythme qu’eux. Tu ne cherches pas la joie de vivre comme les autres🙅🏾♀️. Toi tu travailles sur une dépression. Alors, mon ami ne compare pas l’incomparable 😊!
2. Forcer ce qui ne vient pas
Ensuite, il y a ce réflexe de vouloir forcer la joie. Alors, tu te dis : « Je vais faire une activité que j’aimais avant. Je vais sortir. Je vais écouter de la musique. » Mais quand tu t’y mets… rien. Aucune émotion. Juste du vide ou de la fatigue.
👉 Et là, tu conclues (à tort) : « Si même ça ne me fait rien, je suis irrécupérable. »
Alors que non. Ce n’est pas toi qui es foutu.e. En effet, c’est juste ton système émotionnel qui est en mode survie, et il a besoin de temps. D’ailleurs, n’oublie pas que l’apathie et l’anhédonie sont tes nouvelles meilleurs potes. Il faut les travailler pour réussir à ressentir des choses 💪🏾!
3. Croire que la joie est la seule preuve qu’on va mieux
Alors, tu penses peut-être que ressentir de la joie est l’unique indicateur de guérison.
Mais en réalité, ce sont souvent les petites choses invisibles qui montrent que tu avances : te laver, manger, répondre à un message, demander de l’aide. Ainsi, tu vas commencer par refonctionner sur tes basics avant de retrouver la joie. Le plus important, en effet, est de te voir avancer ainsi, tu pourras être fièr.e de toi !
💡 Ce sont des signes puissants de vie. Ne les minimise pas.
4. Se sentir coupable quand on ressent (ou pas)
Enfin, un piège très courant : la culpabilité. Nous le savons, la culpabilité est un symptôme de la dépression et d’ailleurs, c’est même la culpabilité excessive !
Tu ressens un peu de joie ? Ou tu doutes du coup tu culpabilises. Alors, tu n’en ressens pas et donc tu te traites de « raté.e ».* N’oublies pas qu’elle n’est pas là pour t’aider ou te soutenir cette chipie !
🌿 Alors aujourd’hui, je t’invite à faire différemment.
Et si tu cessais de chercher la joie comme une performance ?
Et si tu te disais simplement :
« Je suis en train d’apprendre à vivre avec moins, et c’est déjà un courage immense. »
💛 Retrouver la joie de vivre, ce n’est pas éviter les pièges à tout prix, c’est apprendre à les repérer avec douceur, et à t’en libérer petit à petit.
Retrouver la joie de vivre en commençant par l’apaisement
Et si le secret pour retrouver la joie de vivre, ce n’était pas de viser la joie elle-même… mais d’abord de chercher l’apaisement ?
Car soyons honnêtes 😅: quand tu es en dépression, ton corps, ton esprit, ton cœur sont en mode survie. Tu fais ce que tu peux pour traverser la journée. Ainsi, tu ne cherches pas la fête, ni l’euphorie. Tu veux juste un peu de répit, une minute sans tension, un moment où tu peux souffler sans te juger.❤️
👉 C’est pourquoi viser la joie comme première étape peut être trop ambitieux, voire décourageant. Mais viser le calme, le relâchement, la neutralité émotionnelle ? Ça, c’est plus accessible. Et surtout, c’est profondément réparateur.
L’apaisement, concrètement, c’est :
- fermer les yeux 2 minutes et respirer 🌬️,
- s’asseoir près d’une fenêtre et observer la lumière ☀️,
- écouter une musique douce sans but précis 🎶,
- boire un thé chaud en silence ☕,
- répondre non à une sollicitation sans culpabilité ❌.
🧘♀️ Ce sont des gestes minuscules, peut-être invisibles aux yeux des autres, mais profondément nourrissants pour toi. Et plus tu répètes ces gestes, plus tu renforces l’idée que tu mérites le calme, même sans être « guéri.e ».
Et tu sais quoi ?
✨ C’est souvent quand l’apaisement devient possible que la joie, doucement, commence à revenir.
Pas la grande joie bruyante et spectaculaire. Mais une joie discrète, paisible, juste assez présente pour te faire sourire de l’intérieur.
Alors aujourd’hui, au lieu de courir après la joie, demande-toi :
« Quel petit moment d’apaisement puis-je m’offrir maintenant ? »
Parce qu’en réalité, retrouver la joie de vivre, c’est d’abord réapprendre à se reposer en soi-même.
Et ça, c’est déjà un grand pas. 💛
La joie reviendra… mais à son rythme, pas au tien
En effete, la joie ne revient pas sur commande 📅. Elle a son propre rythme, souvent plus lent que le tien, parfois un peu têtu, et toujours profondément personnel. Même si tu fais des efforts – que tu sors marcher 🚶♀️, que tu manges un peu mieux 🥗, que tu vois quelques proches 💬, que tu écoutes de la musique 🎧 – il est possible que tu ne ressentes rien. Zéro frisson. Zéro sourire. Juste du vide ou de la fatigue.
Et là, c’est le doute qui débarque : “Pourquoi ça ne marche pas ? Est-ce que je suis foutu.e ?” Non. Tu n’es pas foutu.e. Tu es en train de guérir 🩹. Et guérir prend du temps. C’est le processus.
Pendant ce temps, ton cœur et ton système nerveux travaillent en profondeur 🧠💓. Comme un sol gelé en hiver, il peut sembler figé en surface, mais la vie se prépare en dessous. 🌱 La joie, elle, n’est pas perdue. Elle est juste en veille. Elle attend que ton corps et ton esprit aient assez de ressources pour la recevoir. Et elle reviendra. Pas forcément en fanfare 🎉, mais doucement, par petites touches : dans une odeur qui t’émeut 🌸, dans un moment de silence paisible 😌, dans un sourire échappé par surprise 😊, dans un instant de tendresse inattendu 🤗.
En attendant, tu as le droit de vivre sans joie, sans te punir. Tu n’as rien à prouver. Tu peux continuer d’avancer doucement, à ton rythme 🐢. Parce que retrouver la joie de vivre, ce n’est pas courir après elle en retenant ton souffle. C’est lui préparer un espace accueillant, paisible, où elle pourra revenir quand elle le voudra.
Tu veux apprendre à retrouver ta joie sainement ? Et sortir de ta dépression ? Réserve ton appel découverte avec moi !
Comment retrouver sainement de la joie de vivre face à ta dépression ?
Tu veux retrouver la joie de vivre ? Commence par arrêter de la chercher à tout prix.
Plus tu fais de la joie une obligation, plus elle s’éloigne. Ce que tu peux faire aujourd’hui, c’est t’autoriser à vivre sans pression, juste un pas après l’autre. 🙏
Chercher la joie n’est pas un objectif… c’est une direction.
Tu n’as pas besoin de ressentir la joie pour être sur le bon chemin. Même un moment neutre ou calme est déjà une forme de mouvement vers la vie. 🧭
Les pièges de la recherche toxique de la joie.
Te comparer, forcer les choses ou culpabiliser d’aller bien ou pas assez… tout cela t’épuise inutilement. Tu n’as rien à prouver : ton chemin est unique, et ta douleur mérite douceur et patience. 🛑
Retrouver la joie de vivre en commençant par l’apaisement.
Avant la joie, il y a la paix intérieure, le relâchement, le calme. Et c’est souvent dans ces moments d’apaisement que la joie revient, timidement, mais sincèrement. 🌬️
Retrouver la joie de vivre, c’est accepter qu’elle pousse lentement.
Tu ne peux pas précipiter une émotion. Tu peux seulement lui préparer un sol doux, stable, rassurant, où elle pourra refleurir à son rythme. 🌱
La joie reviendra… mais à son rythme, pas au tien.
Elle surgira quand tu ne l’attendras plus, dans les détails, les respirations, les choses simples. En attendant, continue de te traiter avec tendresse, parce que rien n’est plus précieux que ton courage silencieux. 💛
Manuella
Comment retrouver sainement ta joie de vivre ❤️!
