Être dur avec soi-même quand on est en dépression, c’est presque devenu un sport olympique😅. Tu sais, ce moment où tu te réveilles déjà en colère contre toi-même parce que tu as du mal à te lever, que tu n’as « rien fait » hier, que tu « devrais mieux aller », que tu « n’as pas d’excuses »…
Stop 🛑. Respire. Je t’assure que tu n’es pas seul(e) à vivre cela✌🏾❤️.
Moi aussi, je suis passée par là🖐🏾. Et laisse-moi te dire un truc : si la sévérité envers soi-même faisait guérir plus vite, ça se saurait 💥. Mais non. Elle te fait juste plonger un peu plus. Encore et encore. 🕳️
Pourquoi tu continues alors ? Parce qu’on t’a appris à croire que pour aller mieux, il fallait “se bouger” 💪, “se forcer”, “se secouer”. Et si tu n’y arrives pas, c’est que tu ne fais pas assez. Résultat ? Tu te tapes sur les doigts… alors que tu es déjà à terre 🤕!
Et pourtant, il existe une autre façon de faire 💡. Une façon plus douce, plus humaine, plus efficace aussi 💛. Non, ça ne veut pas dire te complaire dans la maladie. Ni t’écouter te plaindre dans un coin (je sais que c’est ce que tu crains 😅). Ça veut juste dire : arrêter de te mettre des coups pendant que tu essaies déjà de t’en sortir.
Dans cet épisode de podcast, je vais t’expliquer pourquoi être dur avec soi-même quand on est en dépression aggrave tout 🚫, ce que tu gagnerais à tester la douceur 🫶, et surtout, comment changer concrètement ton discours intérieur 🗣️.
Spoiler : ça ne se fait pas en un jour. Mais si tu restes avec moi, tu découvriras que tu peux devenir ton meilleur soutien 💪❤️. Même si pour l’instant, t’es ton pire critique.
Être dur avec soi-même : une habitude qui aggrave la souffrance
Être dur avec soi-même quand on est en dépression, ce n’est pas un simple défaut. C’est devenu un automatisme. Une voix intérieure qui juge tout ce que tu fais (ou ne fais pas). Une habitude bien ancrée. Et franchement ? Elle ne t’aide pas. Elle t’enfonce 😞.
- Tu te lèves tard ? Tu te traites de paresseux(se).
- Tu pleures sans raison ? Tu te dis que t’es ridicule.
- Tu n’as pas avancé sur ta to-do ? Tu te traites d’incapable.
- Et si quelqu’un te tend la main, tu penses que tu ne la mérites pas…
Mais pourquoi on fait ça, sérieusement ? 🤯
Alors, en fait la dépression altère la façon dont tu vois le monde, et surtout toi-même. Ainsi, elle agit comme une loupe qui zoome uniquement sur ce qui ne va pas 🔍. Du coup, tu vois toujours le verre à moitié vide. Tu oublies ce que tu fais de bien. Tu passes à côté de ta propre valeur.
C’est un biais cognitif bien connu : le biais négatif. Ton cerveau avec la dépression est programmé, sans le vouloir, à détecter les défauts, les erreurs, les manques. Oui tu as comme une alarme interne qui ne sonne que pour les mauvaises nouvelles 📉.
Et plus tu écoutes cette voix intérieure dure, plus elle se renforce. C’est comme un muscle qu’on entraîne… sauf que c’est celui de l’auto-critique.
Mais attention, cette voix, ce n’est pas « toi »❌. Mais une protection mal fichue que ton cerveau a mise en place en pensant t’aider. Sauf qu’elle ne fait que t’épuiser 🥀.
Être dur avec soi-même quand on est en dépression, c’est comme tomber dans un trou et s’engueuler parce qu’on ne grimpe pas plus vite🥲. Tu ne mérites pas cette violence. Tu mérites du soutien. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on peut rééduquer cette voix intérieure ✌🏾.
Ce que tu gagnerais à remplacer le jugement par la douceur
Quand tu choisis d’être dur avec toi-même quand tu es en dépression, tu crois souvent que c’est pour te secouer. En effet, pour ne pas sombrer. Pour « garder le contrôle ». Ainsi, tu penses que si tu relâches la pression, tu vas t’effondrer. Ou ne plus jamais te relever 😔.
Mais… et si c’était justement cette dureté qui te bloque ?
Et si, au lieu de t’aider, elle t’éteignait encore plus ?
Je vais te dire un truc que j’aurais aimé qu’on me dise quand j’étais au plus bas :
➡️ Ce n’est pas en te maltraitant que tu vas guérir. C’est en te reconnectant à ta douceur. À ta part humaine. Celle qui comprend, qui soutient, qui rassure.
La douceur, elle, ne te pousse pas. Elle t’accompagne. Elle te dit : « Tu as le droit d’aller lentement. Tu as le droit de souffrir. Et tu mérites quand même de l’amour. »
💡 En remplaçant le jugement par la douceur, tu gagnes :
- De l’apaisement (ton corps te dit merci)🙏🏾
- Une meilleure relation avec toi-même (fini les guerres internes)❤️
- Plus d’énergie (à force de moins te battre contre toi)🔋
- Et même… un peu plus d’envie de vivre (si, si)💪🏾
Alors, c’est contre-intuitif, mais c’est vrai : la douceur est un levier de transformation. Elle ne fait pas de bruit et n’hurle pas. Mais elle murmure : « Je suis là. Et c’est déjà pas mal. »
Alors si tu veux sortir du cercle infernal de l’être dur avec soi-même quand on est en dépression, commence par tester ça : parle-toi comme tu parlerais à un ami qui souffre. Tu verras. C’est magique ✨
Comment reconnaître quand tu es trop dur avec toi-même ?
Parfois, on ne se rend même plus compte qu’on se parle mal. Ainsi, quand être dur avec soi-même quand on est en dépression est devenu une habitude, tu peux passer ta journée à t’auto-critiquer… sans même t’en apercevoir.
C’est insidieux. Silencieux. Et pourtant, ça fait mal.
Moi, à l’époque, je croyais que j’étais juste « lucide » 🙄. Que je ne faisais que dire la vérité sur moi-même : « Tu n’es pas fiable », « Tu déranges les autres », « Tu n’arriveras jamais à t’en sortir ».
Mais ce n’était pas de la lucidité. C’était de la maltraitance intérieure. 💥
Alors comment repérer que tu es trop dur avec toi-même ?
Voici quelques signes (et si tu coches plusieurs cases, pas de panique, c’est justement pour ça qu’on en parle 👇) : Ainsi tu :
🔹 Te critiques dès que tu es fatigué(e), lent(e), ou que tu « n’as rien fait » de ta journée.
🔹 Culpabilises pour tout : rester au lit, avoir besoin d’aide, pleurer, dire non.
🔹Es incapable de reconnaître ce que tu fais de bien. Ou tu le minimises.
🔹 Penses que les autres méritent du soutien, mais pas toi.
🔹 Ressens une honte persistante… sans trop savoir pourquoi.
Et surtout : tu as l’impression que cette petite voix critique, c’est « toi ».
Mais non. Ce n’est pas toi. C’est juste la dépression !
Première étape ? L’observer. Noter ce que tu te dis. Sans jugement (ironie, hein ?). Juste remarquer. Parce que pour être moins dur avec toi-même quand tu es en dépression, il faut d’abord prendre conscience que tu l’es.
Alors, c’est le début du changement. Et ce début, tu peux le faire aujourd’hui. Même si c’est petit. Ce qui compte, c’est que tu sois là. Et que tu commences à écouter une autre voix. La tienne. La vraie. 💛
Comment être moins dur envers moi ?
Alors, première étape pour être moins dur avec toi-même quand tu es en dépression : t’informer. Lire, écouter, poser des questions. Plus tu comprends les mécanismes de la dépression (baisse d’énergie, pensées négatives, ralentissement…), plus tu peux arrêter de te juger. Tu réalises que non, tu ne choisis pas de « ne rien faire » : tu te bats chaque jour. Et ça change tout ✌🏾😉
Ensuite, il y a la patience🙏🏾. Et ça, c’est dur, je sais. On veut aller mieux vite. Mais la guérison, c’est un chemin sinueux, pas une ligne droite. Et parfois, ce que tu appelles « ne pas avancer », c’est justement ton corps qui récupère 🕊️. Alors oui, tu vas avoir des jours à plat. Des moments où tu rechutes. C’est normal. Ce n’est pas un échec. C’est le processus.
Et puis il y a le regard du thérapeute🩺. Souvent, il voit en toi des choses que toi, tu ne vois plus : ton courage, ta résilience, ta sincérité dans la souffrance. Quand tu te sens nul(le), demande-toi : « Que verrait mon psy à ma place ? ». Spoiler : il verrait quelqu’un de précieux, pas paresseux 💬✨
Enfin, n’oublie pas de regarder le chemin parcouru. Tu as peut-être l’impression d’être encore au point de départ… mais regarde bien : tu lis cet article. De plus, tu te poses des questions et tu veux changer ton rapport à toi. Tu n’aurais peut-être pas pu faire ça il y a quelques mois. Tu avances. Même à petits pas. Et chaque petit pas compte 🚶♀️🌱
Être dur avec soi-même quand on est en dépression ne fait que ralentir la guérison. Mais t’accorder de la patience, de la connaissance, un regard bienveillant… ça, c’est ce qui t’aide à guérir vraiment 💛
Comment mettre en place son propre soutien ?
Quand on est en dépression, on rêve tous d’avoir quelqu’un qui nous soutient, comprend; qui ne juge pas et ne dit pas : « Allez, motive-toi un peu… » 🥴
Mais cette personne, tu peux déjà commencer à l’incarner pour toi-même. Même un tout petit peu. Même si t’es pas encore convaincu(e).
Parce que oui, tu peux mettre en place ton propre soutien, même si tu es à terre. Et surtout si tu es dur(e) avec toi-même.
👉 Être dur avec soi-même quand on est en dépression, c’est se retrouver sans filet. Alors on va en fabriquer un. Avec les moyens du bord. Mais un vrai.
1. Crée un coin « réconfort » chez toi 🛋️
Un coin avec une lumière douce, une couverture, ton mug préféré, une playlist qui fait du bien 🎶. Un lieu pour souffler. Même 10 minutes. Même sans parler.
Un endroit où tu n’as pas besoin d’aller bien pour exister.
2. Fais-toi une « trousse de secours émotionnelle » 🧰
À l’intérieur, tu peux mettre :
- Un mot que quelqu’un t’a dit et qui t’a touché
- Une photo qui te fait sourire
- Une lettre que tu t’écris pour les jours noirs
- Une liste de choses qui te calment
Tu l’ouvres quand ton critique intérieur revient à la charge.
3. Appelle une personne qui t’écoute sans juger 📞
Pas pour parler longtemps. Juste pour entendre une voix qui ne te pousse pas. Si t’as personne pour l’instant, ce n’est pas grave. Tu peux aussi écouter des podcasts, lire des témoignages… te connecter à d’autres humains 🤝
4. Instaure une routine de soutien (et pas de performance) 📅
Oublie le « il faut que je fasse ça ». Et remplace par :
- « Ce matin, je m’étire pendant 1 minute »
- « Je me dis une phrase douce avant de me lever »
- « Je note 1 chose que j’ai faite dans ma journée »
Pas pour devenir quelqu’un d’autre. Mais pour te traiter comme quelqu’un qui compte. Parce que tu comptes.
Comment être moins dur envers soi-même ?
Finalement, être dur avec soi-même quand on est en dépression ne t’aide pas à guérir. Bien au contraire, cela alourdit ton fardeau et ralentit le processus de guérison 😔.
À la place, tu peux choisir autre chose. En comprenant mieux ta dépression, en t’inspirant du regard de ton thérapeute, en notant chaque petit pas… tu construis un soutien plus solide 💛.
Pas à pas, avec un peu plus de patience et de douceur, tu peux changer ton discours intérieur. Et ce changement-là, c’est déjà une vraie victoire 🌱.
Manuella
Tu sais comment prendre soin de toi !
