Comment j’ai appris à ne plus dépasser mes limites

Posté le 3 octobre 2025
dépasser ses limites

Tu sais ce que ça fait de dépasser ses limites​ 🤯 ? D’aller toujours un peu plus loin alors que ton corps te dit stop ? Peut-être que toi aussi, tu as déjà eu l’impression d’être au bout du rouleau 🪫. Tu donnes, encore et encore, jusqu’à ne plus rien avoir pour toi. Et là, c’est le crash total.

Perso, je connais bien ce cercle vicieux ✌🏾. En effet, quand j’étais en pleine dépression, dépasser mes limites était devenu une véritable habitude😅.

Le vrai souci, c’est que la dépression vide déjà ton énergie . Car, elle pompe tes forces comme une application qui tourne en continu et pompe ta batterie. Alors, si tu continues à dépasser tes limites​, tu t’enfonces encore plus. Tu finis épuisé, frustré et complètement découragé.

Mais imagine une vie où tu écoutes ton corps. Où tu respectes ton rythme. Où tu oses dire non sans avoir peur de décevoir. Une vie où tu n’as plus besoin de te battre contre toi-même. Et surtout, une vie où, parce que tu respectes tes limites, tu commences enfin à voir de vraies évolutions face à ta dépression.

Tu penses que c’est impossible ? Je t’assure que non. Moi, j’y suis arrivée. Et si je l’ai fait, tu peux aussi le faire ✌🏾😁.Alors, je te montre comment ?

➡️ Dans cet article, je vais partager avec toi ce que j’ai appris en tant qu’ancienne dépressive 😌. Tu découvriras pourquoi il est vital d’avoir des limites, pourquoi il ne faut pas les dépasser, comment les poser sans culpabiliser, et quoi faire quand tu sens que tu vas craquer. Et si jamais tu les dépasses, je t’explique aussi comment réagir. Pas de morale ici, juste du vécu, du vrai et un petit coup de pouce pour retrouver ton équilibre face à cette fichue maladie 💔.

 

Pourquoi faut-il avoir des limites face à sa dépression ?

✔️ Pour commencer, la dépression, c’est une maladie. Et comme toute maladie, elle impose des limites, même si tu ne les vois pas toujours 🪫. Ce n’est pas toi qui inventes ta fatigue. Ce n’est pas de la paresse. C’est ton cerveau et ton corps qui fonctionnent au ralenti.

On oublie souvent que la dépression agit comme une blessure invisible. Imagine : tu te casses la jambe😅. Tu ne vas pas te lever le lendemain pour courir un marathon ? En effet, tu acceptes de réapprendre à marcher, doucement, avec des béquilles. Alors tu acceptes que ton rythme soit plus lent. Et tu sais qu’il ne faut pas forcer, sinon tu risques d’aggraver la fracture.

La dépression, c’est pareil. Elle t’oblige à ralentir, à écouter ton corps et à respecter tes nouvelles limites. Mais si tu continues à forcer, à vouloir vivre comme avant, tu te fais encore plus mal❤️. Car tu ne fonctionnes pas avec mais contre ta dépression et tu retardes la guérison.

Bon, ça peut paraître culpabilisant… ne t’inquiète pas, c’est normal. Je te ne donne pas ces infos sans raisons !

Moi, j’ai longtemps refusé d’accepter ces limites. Je me disais : “Allez, tu dois faire comme avant.” Mais chaque fois que je forçais, je tombais plus bas. Et honnêtement, ça ne servait à rien, à part me décourager encore plus.😵‍💫💔

Alors oui, ne pas dépasser ses limites​ face à ta dépression, c’est vital. Pas parce que tu es faible. Mais parce que tu es en convalescence 🛟. Ton corps, ton esprit, ton cœur ont besoin de temps pour se réparer. Et ce temps-là, personne ne peut l’accélérer.

Mais pourquoi est-ce si important ?

Pourquoi ne faut-il pas dépasser ses limites​?

➡️ Quand tu es en dépression, dépasser ses limites​ c’est comme tirer sur un élastique déjà fragilisé ❤️. Au début, il s’étire. Mais si tu continues, il casse. Et toi aussi, tu craques.

La dépression fragilise ton corps et ton esprit. Si tu ignores tes limites, tu en payes vite le prix : rechute, perte d’énergie, crises d’angoisse ou sentiment d’échec. Et ça, ce n’est pas anodin.

Personnellement, j’ai dépassé mes limites​ sans m’en rendre compte, car je n’avais pas le bon référentiel. Du coup, à chaque fois que je le faisais, j’allais de mal en pire. Comme si j’effaçais en une journée les progrès des semaines précédentes. C’était frustrant. Et bien sûr, cela entretenait ma vision biaisée qu’on ne sort pas de la dépression.

Dépasser ses limites​, c’est aussi alimenter sa culpabilité 😞. Parce qu’après, tu t’en veux. Tu te dis : “pourquoi j’ai accepté ça ? Pourquoi je ne me suis pas écouté ?” Et cette culpabilité nourrit encore plus la dépression. Un vrai cercle vicieux.

Un autre danger, c’est l’isolement 🚷. Plus tu forces, plus tu t’épuises. Plus tu t’épuises, plus tu refuses les moments simples qui pourraient pourtant te faire du bien. Résultat : tu te retrouves seul, vidé, et incompris.

Alors non, dépasser ses limites​ n’est jamais une preuve de courage. La vraie force, c’est de savoir t’arrêter avant l’effondrement. Parce qu’en respectant tes limites, tu protèges ton énergie, ta santé mentale et tes petits pas vers la guérison.

Comment poser ses limites ?

Poser ses limites, ce n’est pas seulement apprendre à dire non 🙅🏽‍♀️. C’est d’abord apprendre à écouter ton corps. Et ça, ce n’est pas évident. Parce que quand tu es en dépression, ton rapport à toi-même est faussé. Tu ne sais plus vraiment ce qui est de la fatigue “normale” et ce qui est le signe que tu tires trop sur la corde.

➡️ Écouter son corps, ça demande donc un nouveau référentiel 🧭. C’est comme si tu devais réapprendre un langage que tu as oublié. Reconnaître la fatigue avant l’effondrement. Sentir quand ton cœur s’accélère. Identifier quand tes pensées deviennent trop confuses. Tout ça, ce sont des signaux que ton corps t’envoie. Mais pour les entendre, il faut réapprendre à te connecter à toi.

Et ce travail, tu ne le fais pas seul 😌❤️. Souvent, il se construit dans un cadre thérapeutique. Avec un thérapeute, tu peux explorer ce que ton corps te dit, mettre des mots sur tes sensations, comprendre la différence entre une peur liée à l’anxiété et une vraie limite physique. Petit à petit, tu crées ce nouveau repère intérieur qui va t’aider à savoir quand dire stop.

Une fois que tu as ce référentiel, poser tes limites devient plus simple. Tu ne te dis plus “je suis faible si je m’arrête”. Tu comprends que ton corps te parle, et que l’écouter, c’est une force 💪.

Alors oui, poser ses limites, ça commence par réapprendre à s’écouter. Et ça, ce n’est pas un luxe. C’est une condition essentielle pour avancer pas à pas, sans t’écrouler 🛟.

Un nouveau référentiel

Alors, pour ne pas dépasser ses limites​, il faut le comprendre. Écouter son corps quand on est en dépression n’est pas instinctif. Pourquoi ? Parce que la dépression brouille les repères. Tu n’arrives plus à savoir si tu es “juste fatigué” ou si tu es “à bout”. Tu ne sais plus si tu as vraiment envie de quelque chose, ou si c’est la maladie qui t’éteint. Résultat : ton ancien référentiel ne fonctionne plus.

👉 C’est là qu’un nouveau référentiel doit être construit. Voici ce que je peux faire en séance avec un client.

En séance, on peut par exemple :

  • Revenir sur le corps : apprendre à repérer les signaux précoces (tensions, palpitations, bâillements, sensation de lourdeur). C’est souvent subtil au début.
  • Nommer les ressentis : mettre des mots simples comme “lourd”, “léger”, “agité”, “calme”. Pas besoin de jargon. Ça aide à reconnecter émotions et sensations.
  • Différencier fatigue et dépression : une fatigue “normale” se recharge avec du repos. Une fatigue “dépressive” persiste malgré le repos. Faire la différence permet d’ajuster ses limites.
  • Créer des repères personnalisés 🎯 : par exemple, décider qu’après 2 heures d’activité, tu prends automatiquement une pause, même si tu “penses” que tu peux encore. Ou identifier ton “signal rouge” (maux de tête, irritabilité, baisse de concentration).
  • Utiliser des exercices corporels doux 🧘🏾 : respiration, scan corporel, relaxation progressive. Ces pratiques renforcent la connexion entre esprit et corps, et donc la capacité à écouter tes signaux.

Tu peux même prendre le temps de te poser des questions : Suis-je calme ou irrité ? Est-ce un “je veux” ou un “je dois” ? ou comment est-ce que je me sens ?

Petit à petit, ce référentiel devient ton repère intérieur 🧭. Tu apprends à reconnaître les signaux AVANT de dépasser tes limites. Et avec la pratique, ça devient plus naturel.

Que faire quand on sent qu’on va dépasser ses limites​ ?

Le problème, ce n’est pas seulement de savoir qu’il faut s’arrêter. Le vrai défi, c’est réussir à se poser 😅. Parce qu’en dépression, tu es souvent dans le mode “il faut que je fasse quelque chose, sinon je vais culpabiliser”.

Alors, comment faire pour vraiment s’arrêter avant de craquer ?

👉 Choisis un signal d’arrêt. Ça peut être une alarme douce 🔔, une phrase que tu te répètes (“là, ça suffit”), ou même un geste symbolique comme poser ta main sur ton cœur. Ce petit rituel envoie à ton cerveau un message clair : stop, on s’arrête.

👉 Crée un mini-espace de pause. Pas besoin d’un spa 5 étoiles 😅. Un plaid, une chaise près de la fenêtre, ton lit, un coin tranquille. Un endroit que tu identifies comme “mon espace pause”. Rien que d’y aller aide ton corps à décrocher.

👉 Donne-toi une permission écrite ✍🏽. Si ton mental insiste pour continuer, prends une feuille et écris : “J’ai le droit de me reposer maintenant.” Ça paraît bête, mais le fait de l’écrire apaise la culpabilité.

👉 Fais une micro-activité de pause. Boire un verre d’eau 🚰. Fermer les yeux deux minutes 😌. Écouter une chanson douce 🎶. L’idée, ce n’est pas de “ne rien faire”, mais de faire quelque chose qui recharge, même un tout petit peu.

👉 Reviens avec douceur. Quand tu reprends, ne te dis pas “j’ai perdu du temps”. Rappelle-toi : tu viens d’éviter l’effondrement. Et ça, c’est une vraie victoire 🌱.

En fait, se poser, c’est comme muscler un nouveau réflexe. Plus tu t’entraînes, plus ça devient naturel. Et un jour, tu t’arrêteras sans même culpabiliser. Promis 💛.

Et si je dépasse mes limites​ ?

Soyons honnêtes : même si tu sais tout ça, il t’arrivera encore de dépasser tes limites 🙃. Parce qu’on veut bien faire, peur de décevoir et qu’on n’arrive pas toujours à s’arrêter à temps. Et c’est normal. Tu es humain.

La première chose à faire, c’est accueillir ce qui vient 🌱. Tu ressens de la culpabilité ? Laisse-la être là. Tu as de la tristesse ? Autorise-toi à la vivre. Tu sens une boule dans ton ventre ? Respire dedans. L’idée n’est pas de fuir l’inconfort, mais de l’accepter. Comme une vague 🌊 : elle monte, elle devient intense, puis elle redescend.

En fait, plus tu luttes contre l’émotion, plus elle s’accroche. Mais si tu la laisses circuler, elle finit par se calmer. C’est un peu comme une douleur musculaire après le sport : gênante au début, puis elle s’atténue.

Et rappelle-toi : ressentir de l’inconfort ne veut pas dire que tu as échoué ❌. Ça veut juste dire que tu as dépassé un seuil. Ton corps et ton esprit te l’indiquent. Tu peux les écouter sans te juger.

Ensuite, prends le temps de te réajuster 😌. Fais une pause, repose-toi, recharge doucement. Et demande-toi : qu’est-ce que cette expérience m’apprend sur mes limites ? Ainsi, même un dépassement devient une leçon.

Alors oui, dépasser ses limites reste désagréable. Mais ce n’est pas une fin en soi. C’est juste une étape. Et chaque fois que tu accueilles l’émotion au lieu de la fuir, tu gagnes en résilience 💛.

Un petit plus pour toi :

Tu sais, je n’ai pas appris ça toute seule. J’ai dû comprendre pas à pas comment arrêter de me faire du mal en voulant toujours dépasser mes limites. Et c’est exactement ce que je transmets dans ma formation Power of Depression 💡

De plus, tu peux y travailler concrètement pendant les coachings de groupe du Jeudi soi.

On travaille ensemble sur des outils simples et concrets pour que tu puisses avancer à ton rythme, sans culpabiliser et sans te juger. Parce qu’apprendre à respecter tes limites, ce n’est pas un luxe : c’est la base pour retrouver ton énergie et commencer à voir la lumière au bout du tunnel 💛.

Comment faire pour ne plus dépasser ses limites​ ?

En résumé, tu as vu que tes limites sont essentielles face à la dépression 🌱. Parce que sans elles, tu t’épuises encore plus et tu avances moins.

  1. Tu as compris aussi pourquoi dépasser ses limites ne mène à rien 🤯. Cela t’éloigne de toi-même et alourdit ton fardeau.
  2. Tu sais désormais qu’il est possible de poser tes limites ✋. Cela passe par de petits pas, de l’écoute et du courage.
  3. Tu as vu aussi quoi faire quand tu sens que tu vas dépasser tes limites ⚠️. Tu peux t’arrêter, respirer et simplifier.
  4. Et même si parfois tu les dépasses, ce n’est pas la fin ❤️. Tu apprends, tu récupères et tu continues.

Alors, n’oublie pas : avancer avec la dépression, ce n’est pas aller plus vite, c’est aller mieux 💪.

 

Manuella

Prends bien soin de toi !

Le newsletter

Tu aimes les articles du blog ? Tu souhaites recevoir plus de connaissances et plus de conseils ? 

.

Laisser un commentaire

De la connaissance sur la dépression

La dépression est un sujet tabou mais pas ici ! Tu trouveras tout ce dont du as besoin pour comprendre la maladie, en sortir et aider ton proche efficacement ❤.

À ta disposition

Perdu face à ta dépression ou celle de ton proche ? Tu peux me contacter à tout moment.