L’arrêt de mon antidépresseur.. je le fais ou pas ?😬 Je sais exactement ce que tu ressens 😌. Tu as lutté, tu as avancé, tu as repris en main ta vie… et maintenant tu te sens (enfin !) prêt·e à te passer de ce petit comprimé. Mais la peur de la rechute ou des symptômes de sevrage (hello vertiges et nausées 😩) n’est jamais bien loin.
Perso, je suis passée par là. C’est un moment de vérité, et personne ne veut le rater. Courage, tu es complètement légitime dans ta démarche 😉.
Pendant longtemps, l’arrêt d’antidépresseur, c’était un peu une histoire d’horreur 😅 :
entre “il faut continuer pour tenir”, l’arrêt brutal par dépit, le médecin q ui ne t’explique rien, et les symptômes de sevrage… bref, un vrai parcours du combattant.
Et pourtant, aujourd’hui, une nouvelle étude du très sérieux Lancet Psychiatry vient enfin mettre de la lumière dans tout ça ✨. Elle montre que oui, arrêter un antidépresseur peut se faire en sécurité. Et sans exploser ton moral et sans te condamner à la rechute. Pas en coupant tout d’un coup (ça, on oublie ❌), mais avec une méthode douce, progressive, et vraiment respectueuse de ton cerveau.
Si je t’en parle, c’est parce que je comprends ta peur. Et parce que je sais que tu peux réussir. J’ai eu peur moi aussi. Et j’aurais tellement aimé, à ce moment-là, qu’on me dise : “T’inquiète. Tu peux le faire. Mais pas n’importe comment.” 💛
Dans cet article, tu vas découvrir l’essentiel 👇
🌿 Ce que révèle l’étude du Lancet Psychiatry.
🧠 Ce que tu dois comprendre avant d’envisager ton arrêt.
🪜 Les étapes concrètes pour arrêter correctement et sans danger
Et si tu veux lire l’étude complète (en anglais), elle est disponible ici : The Lancet Psychiatry.
L’accès à l’étude est payant.
Arrêt antidépresseur : analyse de l’étude du Lancet Psychiatry (2025)
Pour commencer, l’étude du Lancet Psychiatry est la plus grande analyse jamais faite sur l’arrêt des antidépresseurs. C’est la plus grande analyse à ce jour, avec plus de 17 000 patients. Et franchement… elle remet enfin les pendules à l’heure😉.
Elle montre que l’arrêt d’un antidépresseur n’augmente pas le risque de rechute,➡️ si l’arrêt est fait lentement et avec un soutien psychologique. Autrement dit : ce n’est pas l’arrêt qui pose problème… c’est la manière dont on l’arrête.
Ce qui m’a marquée en lisant cette étude, c’est que l’arrêt brutal ou trop rapide multiplie les risques. Et je sais que beaucoup d’entre nous le découvrent à leurs dépens😅. Ainsi tu passes de “ça va à peu près” à “je pleure devant une pub nutella”… et tu ne comprends même pas ce qu’il t’arrive.
L’étude explique que :
🔹 1. Arrêter net des antidépresseurs = fort risque de rechute
L’étude montre que lorsqu’on interrompt un antidépresseur du jour au lendemain, le cerveau n’a pas le temps de s’adapter à l’absence du médicament.
Résultat :
- les symptômes reviennent vite,
- l’humeur chute,
- et la probabilité de rechute est nettement plus élevée que dans toutes les autres méthodes.
➡️ C’est la pire stratégie d’arrêt.
🔹 2. Arrêter en 2–3 semaines = encore trop rapide pour la majorité des gens
Les essais ont testé des diminutions sur moins de 4 semaines.
Et même si ce n’est pas un arrêt brutal, c’est encore trop rapide pour la plupart des cerveaux.
L’étude montre que ce type de sevrage :
- entraîne plus de symptômes,
- augmente le risque de rechute par rapport à un arrêt long,
- reste insuffisant pour stabiliser le système nerveux.
➡️ En gros : “rapide” ne suffit pas.
🔹 3. Arrêt progressif long = résultat quasi identique à continuer le traitement
C’est LA grande découverte rassurante ✨
Quand l’arrêt se fait lentement, sur plus de 4 semaines (et souvent bien plus en pratique) :
- le taux de rechute est quasiment le même que chez les personnes qui restent sous traitement,
- le cerveau a le temps de s’adapter progressivement,
- la transition se fait sans choc.
➡️ Donc arrêter n’est pas dangereux… si on le fait lentement.
🔹 4. Arrêt antidépresseur + soutien psychologique = meilleure protection encore
Ce groupe a obtenu les meilleurs résultats de toute l’étude :
- moins de rechutes,
- meilleure stabilité émotionnelle,
- meilleure tolérance au sevrage.
Même un sevrage rapide devenait moins risqué lorsqu’il était accompagné d’une thérapie.
Donc avec un arrêt lent et un soutien psychologique, la protection est maximale.
➡️ C’est la combinaison gagnante.
En clair :
➡️ Si tu veux arrêter ton antidépresseur, fais-le comme la science le recommande : lentement, très lentement, et jamais seul·e.
Ce qu’il faut comprendre en plus sur l’arrêt des antidépresseurs dans l’étude
L’étude du Lancet Psychiatry ne fait pas qu’opposer un arrêt d’antidépresseur lent et un arrêt rapide. En réalité, elle montre des choses que personne ne voyait clairement avant. Et tu vas comprendre pourquoi cette étude change la manière dont on parle du sevrage.
D’abord, cette étude révèle que les essais cliniques ont souvent ignoré les symptômes de sevrage. Et c’est majeur. Les vertiges, l’irritabilité ou les sensations bizarres 🌀 n’étaient presque jamais mesurés. Donc, beaucoup d’épisodes classés comme “rechute” pourraient avoir été… du simple sevrage. L’étude le souligne clairement😬.
Puis, l’étude montre que la plupart des suivis duraient moins d’un an. Ainsi, les conclusions concernent surtout les 10 premiers mois. Et on manque encore de données sur plusieurs années. Cela signifie qu’un arrêt bien conduit fonctionne à court terme. Mais il faudra encore étudier le long terme donc se suivre des années après.
➡️ Après, l’étude rappelle que les preuves sont plus solides pour la dépression que pour l’anxiété. Donc, si tu prends un antidépresseur pour un trouble anxieux, les stratégies devront être encore plus personnalisées 🌿.
Enfin, l’étude insiste sur une limite surprenante : un “sevrage lent” = plus de 4 semaines dans les essais. Pourtant, dans la vie réelle, beaucoup de patients ont besoin de plusieurs mois. Donc les résultats pourraient même être meilleurs avec des diminutions encore plus progressives.
En résumé, cette étude change notre vision du sevrage. Elle montre que tu peux arrêter. Mais surtout, elle explique pourquoi ton cerveau mérite une approche douce et adaptée 💜.
Ce que l’étude change pour les pratiques médicales
➡️Avec cette étude, on comprend surtout que ce n’est pas toi le problème🙅🏾♀️. C’est surtout la façon dont on t’a accompagné·e jusque-là qui doit évoluer.
D’abord, les sevrages proposés sont souvent beaucoup trop rapides. Donc tu te retrouves à baisser en quelques semaines un traitement pris pendant des années😬. Et forcément, ton cerveau trinque 😵💫. L’étude montre qu’il faut des arrêts plus lents. Et des plans plus personnalisés.
Ensuite, les médecins doivent mieux distinguer rechute et sevrage. Parce que, jusqu’ici, dès que tu n’allais pas bien, on parlait de rechute. Alors que parfois, c’était juste ton système nerveux qui réagissait au changement de dose. Donc on t’a parfois fait croire que tu “avais encore besoin” du traitement. Alors que c’était surtout le rythme de l’arrêt qui posait souci.
➖ Puis, l’étude insiste sur le manque d’accompagnement psychologique. Très peu de patients dans les essais en ont bénéficié. Pourtant, quand il est présent, les rechutes diminuent. Donc le message est clair : on ne devrait plus te laisser gérer ton sevrage seul·e. Tu devrais avoir un soutien prévu dès le départ 🧠💛.
Enfin, l’étude invite à revoir les recommandations officielles. Elle pousse vers des sevrages plus progressifs. Elle encourage un vrai suivi. Et elle rappelle que la décision d’arrêter devrait être discutée régulièrement, pas juste subie.
En résumé, ce n’est pas toi qui es “trop fragile”. Ce sont surtout les pratiques qui doivent mieux s’adapter à toi 🌿.
Que peux-tu faire si tu souhaites arrêter ?
Si tu veux arrêter ton antidépresseur, tu dois commencer par en parler à ton médecin. Et vraiment, c’est une étape essentielle 💛. Cependant, je sais que ce n’est pas simple. Tu demandes un avis. Tu expliques ton souhait. Et souvent… il n’y a pas de rendez-vous suivant prévu avant longtemps. Donc tu restes seul·e avec ton projet. Et c’est frustrant.
C’est pour ça que, si tu sens que ton médecin n’a pas assez de disponibilité, tu peux aussi chercher un psychiatre. Et oui, parfois, c’est long. Parfois, tu attends plusieurs semaines. Mais cela vaut la peine. Parce que tu as besoin d’un professionnel qui te suit régulièrement. Et qui peut t’aider à adapter chaque étape du sevrage 🌿.
Ensuite, tu peux aussi mettre en place une thérapie. Et c’est un vrai soutien pendant un arrêt. L’étude montre que la thérapie réduit les rechutes. Même quand l’arrêt est rapide. Donc imagine l’effet quand tu prépares tout en douceur. Tu peux choisir une TCC, une ACT, ou une approche plus douce. Ce qui compte, c’est d’être accompagné·e 🧠💛.
👉 Et si tu veux savoir comment je peux t’aider personnellement, tu peux réserver un appel découverte : on fait le point ensemble sur ta situation, tes peurs, ton rythme, et je t’explique comment je t’accompagne pour préparer ton arrêt avec douceur, sécurité et clarté.
Enfin, rappelle-toi que préparer l’arrêt, ce n’est pas une course. Tu crées une équipe autour de toi. Tu cherches du soutien. Et tu construis ton filet de sécurité. Parce que l’arrêt, tu le réussis avant même de diminuer la première dose.
Et tu peux vraiment y arriver 💜.
Je fais quoi pour l'arrêt de mon antidépresseur ?
- L’arrêt d’un antidépresseur fait peur😭, surtout avec la crainte de la rechute ou des symptômes de sevrage 😩. Je sais exactement ce que tu ressens, car je suis passée par là. Pendant longtemps, l’arrêt ressemblait à un parcours du combattant : arrêts brutaux, médecins peu disponibles, et sevrage confondu avec rechute 😅.
- Heureusement, une grande étude du Lancet Psychiatry apporte enfin de la clarté ✨. Elle montre qu’un arrêt peut être sûr, si tu avances lentement et avec un accompagnement psychologique. L’arrêt brutal augmente les risques, mais un sevrage progressif donne des résultats très rassurants. L’étude révèle aussi que beaucoup de “rechutes” étaient en réalité du sevrage mal identifié 🌿.
- Pour réussir, tu dois d’abord en parler à ton médecin ou à un psychiatre, puis préparer ton arrêt avec douceur.
- Et si tu veux être accompagné·e, tu peux réserver un appel découverte pour avancer en sécurité 💛.
Manuella
Merci pour cette étude !