👉🏾 Tu te réveilles un matin, et quelque chose a changé😄. En effet, tu ne ressens plus ce poids écrasant qui te clouait au lit💤. Tu peux recommencer à faire certaines choses : sortir un peu, reprendre le travail, voir du monde. Tu es dans la dernière phase de la dépression.✌🏾😆
Mais au lieu d’être soulagé(e), tu ressens… de la frustration.🤯
Ainsi, tu es censé(e) aller mieux, alors pourquoi tout est-il encore si difficile ? Pourquoi cette fatigue persistante ? Pourquoi ces journées où tout semble s’effondrer à nouveau ?
👉 Parce que cette phase de la dépression est une zone floue.
Tu es sorti(e) du pire, mais pas encore totalement guéri(e). De plus, ton entourage pense que tout est derrière toi, alors que toi, tu as encore du mal à avancer. Tu fonctionnes, mais avec une énergie limitée.
Et c’est là tout le paradoxe : tu es assez bien pour reprendre une vie “normale”, mais pas assez pour que ce soit facile.😵💫
Bonne nouvelle : tu n’es pas seul(e) à ressentir ça. Et surtout, il existe des clés pour naviguer dans cette période sans t’épuiser davantage.
Dans cet article, on va voir ensemble :
- Pourquoi cette phase est si particulière et frustrante.
- Comment apprendre à fonctionner avec, que ce soit dans ton entourage ou au travail.
- Pourquoi il est essentiel d’accepter les hauts et les bas.
💙 L’objectif ? T’aider à traverser cette étape avec plus de sérénité et moins de culpabilité. Parce que oui, tu es en train d’avancer, même si ça ne se voit pas toujours.
Sommaire
- Comprendre les 3 phases de la dépression
- Pourquoi la dernière phase de la dépression est-elle si particulière ?
- Accepter les jours avec et les jours sans
- Comment accepter et ne pas lutter contre la dernière phase de la dépression ?
- Les clés pour fonctionner avec la dernière phase de la dépression au quotidien
Comprendre les 3 phases de la dépression
Si tu lis ces lignes, c’est que tu es probablement dans cette fameuse dernière phase de la dépression. Et en effet, je sais exactement ce que tu ressens.✌🏾
Moi aussi, j’ai traversé cette dépression. Je suis passée par ces jours où sortir du lit me semblait impossible, où même me brosser les dents était une victoire😅. J’ai connu ce moment où, enfin, on sent que ça va un peu mieux… mais pas assez pour retrouver une vie normale.😫
💡 Et si on faisait un petit retour en arrière pour mieux comprendre comment on en arrive là ?
La dépression n’est pas un simple état. C’est un chemin en trois grandes étapes.
Je parle de ces phrases sur cette vidéo YouTube.
1. La phase de la découverte de la dépression : le trou noir 🕳️
Alors, c’est la période la plus violente. Tout est lourd, tout est sombre. Tu es prisonnier(e) d’un brouillard mental qui te coupe du monde. Le simple fait d’exister demande une énergie que tu n’as plus💤.
Moi, à cette époque, j’avais arrêté de répondre aux messages. Chaque sonnerie de téléphone me terrifiait. Le monde extérieur continuait à tourner, mais moi, j’étais figée. C’est le moment où tu découvres la dépression et que tu vois en toi les symptômes de la maladie.
2. La phase du traitement de la dépression : les montagnes russes 🎢
Après un certain temps (et parfois grâce à un traitement, une thérapie ou un soutien extérieur), une légère amélioration se fait sentir. Certains jours sont moins durs. Tu retrouves un peu d’envie, mais c’est fragile.
Un jour, j’avais réussi à aller au supermarché. Une vraie expédition. J’étais fière de moi… et le lendemain, impossible de sortir du lit. C’est ça, la phase de transition : un pas en avant, deux pas en arrière.
3. La dernière phase de la dépression : le presque la fin 🎭
Et puis, il y a cette fameuse dernière phase de la dépression, celle où on fonctionne à peu près, mais avec un moteur encore en panne.
C’est là où tu es, non ? Tu peux faire certaines choses, mais tout te demande encore un effort immense. Tu fais illusion, mais intérieurement, la fatigue est toujours là. Et le pire, c’est que les autres pensent souvent que tout va bien maintenant… alors que non.
💡 Comprendre ces étapes, c’est essentiel. Ça permet d’être plus indulgent(e) avec soi-même et de voir que non, tu ne fais pas semblant. Tu es en train de guérir, même si c’est lent. Et c’est déjà une immense victoire. 💙
Pourquoi la dernière phase de la dépression est-elle si particulière ?
Alors, quand j’ai atteint la dernière phase de la dépression, je pensais que le plus dur était derrière moi😅. J’avais repris le travail, retrouvé une partie de ma vie sociale, et sur le papier, tout semblait aller mieux✌🏾.
Sauf que… ce n’était pas si simple.
En effet, il y avait encore ces jours où l’épuisement revenait sans prévenir. Ces matins où je me réveillais avec une boule au ventre, sans raison apparente. Ces moments où le doute s’installait : « Et si je rechutais ? Et si je n’allais jamais vraiment bien ? »
👉 C’est ça, le paradoxe de la dernière phase de la dépression. Tu es assez bien pour fonctionner, mais pas assez pour que ce soit facile. Ou comme avant.
Et autour de toi, les autres ne le voient pas forcément. Parce que tu bosses, tu souris et que tu sors. Alors ils pensent que tu es guéri(e). Mais à l’intérieur, tu sens que ce n’est pas encore totalement fini. D’ailleurs, tu es surement toujours en thérapie😅.
Pourquoi c’est si particulier ?
🔹 Parce que la fatigue est toujours là. Même si tu dors bien, ton énergie reste limitée. Chaque journée te demande encore un effort.
🔹 Parce que les symptômes de la dépression n’ont pas totalement disparu. Parfois, l’angoisse revient, la tristesse aussi. Ce n’est plus constant, mais c’est toujours là, en arrière-plan.
🔹 Parce que tu doutes encore. Est-ce que tu vas vraiment mieux ? Est-ce que c’est fini ? Cette incertitude est difficile à gérer.
💡 La bonne nouvelle ? Cette phase est un passage, pas une destination. Tu es en train d’en sortir, même si c’est lent. Et chaque jour où tu continues d’avancer est une victoire. 💙
Accepter les jours avec et les jours sans
Quand j’ai commencé à aller mieux, je pensais que c’était bon, que chaque jour serait un peu meilleur que le précédent. 📈 Que la progression serait fluide, continue, logique.
Mais très vite, j’ai compris que la dernière phase de la dépression ne fonctionne pas comme ça. Un jour, je me sentais bien, presque « comme avant ». Ainsi, j’avais de l’énergie, des idées, l’envie de faire plein de choses. 🌞 Le lendemain ? Plus rien. Seulement, une fatigue écrasante, un moral en berne, une impression d’avoir fait un bond en arrière. Comme si tout s’effondrait d’un coup, sans raison.
👉 C’est là que la culpabilité s’invite. On se dit qu’on régresse. Qu’on fait quelque chose de mal. Qu’on ne s’en sortira jamais complètement. Mais la vérité, c’est que guérir n’est pas un processus linéaire. 🎢 Il y aura toujours des hauts et des bas, et c’est normal. Le plus important, c’est d’accepter ce rythme irrégulier sans se juger.
Les jours « avec », où tout semble plus facile, sont une bouffée d’air. Profites-en, avance, mais sans vouloir tout rattraper d’un coup. Ne te surcharge pas pour compenser les jours « sans ». Parce que oui, ils reviendront. Et c’est OK. Ils ne signifient pas que tu rechutes, juste que ton équilibre est encore fragile.
Alors quand un jour plus difficile arrive, prends-le comme une pause, pas comme un échec. Repose-toi, ralentis, sois doux(ce) avec toi-même. Tu continues d’avancer, même si parfois, ça ne se voit pas tout de suite. Chaque pas compte. Chaque effort, même minime, t’emmène vers la sortie.
Comment accepter et ne pas lutter contre la dernière phase de la dépression ?
➡️ Quand on atteint la dernière phase de la dépression, on s’attend à enfin retrouver une vie normale. On a l’impression que tout devrait être derrière nous, que la souffrance ne devrait plus être là. Et pourtant, il reste encore des jours de fatigue, des moments de doute, des rechutes passagères. C’est frustrant, épuisant, et parfois, on a l’impression de ne jamais en finir. 😞
👉 Mais ce que tu vis est totalement normal. En réalité, cette phase est une phase de guérison, pas une phase de rechute. 💡 Ton corps et ton esprit sont en train de se réparer, et comme toute convalescence, cela prend du temps. Regarde un athlète qui se remet d’une blessure : même s’il remarche, il ne peut pas courir tout de suite un marathon. C’est pareil pour toi.
Pourquoi il faut accepter cette phase ?
🚧 Parce que tu es en bout de course, et que ton énergie est limitée. C’est normal d’avoir encore des moments de fatigue, ton cerveau a traversé une épreuve intense. Au lieu de te forcer à aller vite, écoute-toi et accorde-toi du repos quand c’est nécessaire.
🚧 Parce que vouloir aller trop vite, c’est prendre le risque de rechuter. Beaucoup de personnes sortent trop vite de cette phase en pensant qu’elles sont totalement guéries… et finissent par s’effondrer à nouveau. Accepter ce rythme irrégulier t’évitera de trop tirer sur la corde.
🚧 Parce que c’est la dernière étape avant la vraie guérison. Tu n’es plus en pleine dépression, tu es en train d’en sortir. Ce n’est plus une question de « si », mais de « quand ». La ligne d’arrivée est là, mais ton corps et ton esprit doivent encore récupérer. Laisse-leur le temps.
Que faire pour ne pas lutter contre cette phase ?
✅ Change ta perception de cette phase. Plutôt que de la voir comme un obstacle, vois-la comme une phase d’adaptation. Tu es en train de réapprendre à vivre sans la dépression, et ça ne se fait pas en un jour.
✅ Ne te compare pas à « avant ». Ton ancien toi n’a pas vécu ce que tu viens de traverser. Tu n’as pas régressé, tu es en reconstruction. Accepte d’aller à ton rythme.
✅ Pose-toi la bonne question : « Qu’est-ce qui me fait du bien aujourd’hui ? » Au lieu de te demander pourquoi tu ne vas pas encore bien à 100%, concentre-toi sur ce qui peut t’aider aujourd’hui, même si c’est juste une petite chose (prendre l’air, boire un thé, écouter une musique apaisante).
✅ Fais confiance au processus. Chaque jour, même si tu ne le ressens pas immédiatement, ton cerveau et ton corps avancent vers la guérison. Tu es sur le bon chemin.
💙 Alors respire, ralentis, et rappelle-toi que tu es en train de sortir du tunnel. La ligne d’arrivée est juste devant toi. Ne cherche pas à courir, marche à ton rythme… Tu y arriveras. 🏁✨
Les clés pour fonctionner avec la dernière phase de la dépression au quotidien
Avec l’entourage : comment gérer les relations sans s’épuiser
Quand j’ai atteint la dernière phase de la dépression, j’ai cru que tout allait redevenir simple. J’avais repris le travail 👩💻, retrouvé une partie de ma vie sociale 🎉… mais à l’intérieur, je sentais bien que ce n’était pas encore fini.
Il y avait encore ces jours où la fatigue m’écrasait 💤. Ces moments où mon moral chutait sans prévenir 😞. Ces vagues d’angoisse que personne ne voyait 🌊.
Et pourtant, autour de moi, tout le monde pensait que j’allais bien.
👉 Comment leur faire comprendre que ça va mieux… mais pas encore totalement ?
1. Expliquer simplement où tu en es 🗣️
Tu n’as pas besoin d’entrer dans les détails. Juste dire ce qui est vrai pour toi.
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- « Oui, ça va mieux, mais j’ai encore des moments difficiles. »
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- « Je peux faire plus de choses, mais je me fatigue vite. »
Ça évite que les autres s’attendent à ce que tu sois « à 100% » alors que tu es encore en convalescence.
2. Poser des limites ✋
Sortir, parler, socialiser… ça demande encore de l’énergie ⚡. Tu as le droit de refuser une sortie, un appel, un engagement. Prépare des réponses simples :
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- 🚫 « Désolé(e), pas ce soir, je me repose. »
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- 🔄 « On peut décaler ? J’ai besoin de souffler un peu. »
3. Accepter que tout le monde ne comprendra pas 🤷♀️
Certaines personnes ne saisiront jamais ce que tu traverses. Et c’est OK.
💙 Protège ton énergie. Garde les gens bienveillants près de toi et éloigne-toi de ceux qui minimisent ce que tu vis. Tu avances, à ton rythme. C’est le plus important. 💪
Au travail
Alors, quand j’ai repris le travail 🏢, j’avais cette peur constante de ne pas être à la hauteur. En fait, Je voulais prouver que j’étais un bon élément, que j’étais « redevenu(e) normal(e) ». Résultat ? J’ai accepté ainsi trop de tâches, pris sur moi, ignoré les signaux de fatigue… et je me suis épuisé(e) encore plus. 😞
👉 Travailler après une dépression, c’est un vrai challenge. Ton énergie n’est pas encore au maximum ⚡, mais tu ressens cette pression de devoir « assurer ». La clé ? Trouver un équilibre et te lacher de la pression.
✅ Arrête de vouloir compenser
En effet, tu n’as pas à prouver que tu es un(e) employé(e) exemplaire. Travailler trop ne fera pas de toi quelqu’un de plus compétent. Au contraire, si tu t’épuises, tu risques de rechuter.
💡 Rappelle-toi : tu as le droit d’avancer à ton rythme. Ce que tu fais est déjà suffisant.
✅ Pose tes limites
Si on te donne trop de tâches, ose dire non ✋. Si un délai est trop court, demande un ajustement. Ce n’est pas un signe de faiblesse, c’est du bon sens.
💬 « Je préfère faire ça bien plutôt que vite. »
💬 « Je peux le faire, mais pas pour cette deadline. »
✅ Ne culpabilise pas de faire des pauses
Faire une vraie pause ☕, souffler, marcher 5 minutes 🚶♂️… ce n’est pas de la paresse, c’est une nécessité. Tu n’as pas à être productif(ve) 100% du temps.
💙 Tu es déjà en train de faire de ton mieux. Ne t’épuise pas à vouloir en faire trop.
Dans le vie de tous les jours
Reprendre une vie « normale » après une dépression, c’est un peu comme réapprendre à marcher après une longue immobilisation. 🚶♂️ On veut avancer, mais on n’a pas encore retrouvé toute notre force.
En fait, j’ai cru que tout allait redevenir simple. Mais j’ai vite compris que même les petites choses du quotidien pouvaient encore me fatiguer. Ainsi, faire les courses 🛒, répondre à un message 📲, cuisiner 🍳… Parfois, c’était fluide. Alors que d’autres fois, c’était juste trop.
👉 La clé ? Avancer sans se forcer.
✅ Accorde-toi le droit de faire moins
Si un jour tu es fatigué(e) et que tu n’arrives pas à tout faire, ce n’est pas un échec. Donc non, Tu n’es pas paresseux(se), tu es en convalescence.
💡 Fais des listes courtes. Mets 3 petites choses à faire, pas 15. Et célèbre chaque tâche accomplie.
✅ Écoute ton énergie
Ensuite, il y a des jours où tu seras plus motivé(e), et d’autres où tout semblera lourd. C’est entièrement normal.
✅ Ne t’oblige pas à être « comme avant »
Si certaines habitudes ne te conviennent plus, change-les. Ne te force pas à sortir, voir du monde ou faire du sport si ça ne te fait pas du bien. Va à ton rythme.
Des difficultés avec la dernière phase de la dépression ?
💙 La dernière phase de la dépression est un équilibre fragile. L’important, c’est d’avancer… même à petits pas.
✨ Tu traverses la dernière phase de la dépression et tu as besoin de soutien ? Je t’accompagne avec des clés concrètes pour avancer à ton rythme et retrouver un vrai équilibre. 💙 Ensemble, on fait les derniers pas vers la guérison. 🚀
Comment fonctionner au quotidien avec la dernière phase de la dépression ?
- La dernière phase de la dépression est une étape confuse😵💫, où l’on fonctionne mieux, mais avec encore des moments de doute et de fatigue. En apparence, tout va bien, mais intérieurement, c’est plus compliqué.
- Certes, tu as repris une vie normale, mais ton énergie reste limitée. Le problème, c’est que ton entourage pense souvent que tout est fini, ce qui peut être frustrant.😞
- C’est pourquoi il faut accepter que la progression n’est pas linéaire. Plutôt que de culpabiliser, rappelle-toi que chaque avancée, même minime, est précieuse.✨
- Pour éviter l’épuisement, apprends à poser des limites. Sinon, tu risques de trop en faire et de retomber dans la fatigue💤. Mieux vaut avancer lentement que reculer.
- Au final, l’essentiel est d’avancer à ton rythme. Même si c’est lent, tu es sur la bonne voie, et chaque petit pas te rapproche de la guérison. 💙
Manuella
Voici comment gérer la dernière phase de la dépression✌🏾!
